VIVRE Les espèces invasives

Mise à jour le 12 mai 2022 |

Les espèces invasives sont de plus en plus présentes dans l’éco-système, il en va de notre responsabilité d’endiguer le phénomène. Voici quelques conseils sur connaitre. 

Les espèces invasives

Le frelon asiatique

Contactez la mairie

Arrivé en France il y a plusieurs années, le frelon asiatique est particulièrement nuisible pour les abeilles et peut causer des dégâts plus ou moins importants sur la biodiversité locale. Son nid peut atteindre 100 cm de diamètre et est souvent accroché à des hauteurs importantes mais aussi sous un abri aéré, dans des buissons, des abris de jardin, des boîtes aux lettres, au sol ou dans les combles de maisons.

Si vous pensez avoir localisé un nid, n’essayez pas de le détruire et contactez la mairie qui se chargera de faire intervenir un professionnel. Après le signalement d’un nid, un agent communal viendra chez vous vérifier la nature du nid. S’il s’avère que ce nid est bien celui d’un nid de frelons asiatiques, la commune prendra contact avec une entreprise spécialisée. A noter que cette intervention sera à la charge de la mairie.

Fabriquez votre piège

En étudiant le cycle de vie du frelon, on s’aperçoit que nous pouvons agir individuellement contre ce fléau. En effet les nids construits dans l’année se vident de leurs habitants en hiver car l’ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l’hiver et meurent. Seules les reines et les jeunes reines se camouflent dans les arbres creux, sous des tas de feuilles, dans des trous de murs, etc… pour en ressortir début février et commencer à s’alimenter.
C’est à ce moment que nous pouvons agir en disposant des pièges dans nos jardins ou sur nos balcons pour attraper ces futures fondatrices de nids.

Pour fabriquer ces pièges, il suffit de récupérer des bouteilles d’eau en plastique, de découper le tiers supérieur et de le retourner dans la partie basse, puis verser à l’intérieur 10 cm d’un mélange de bière brune, de vin blanc (pour repousser les abeilles) et de sirop de fruits rouges.

Si un nid n’est pas détruit, plusieurs dizaines de nids sont susceptibles de voir le jour l’année suivante.

La chenille processionnaire

Considéré comme un nuisible ravageur, il peut présenter un danger pour l’homme et l’animal à cause de son système de défense particulièrement efficace, des milliers de poils urticants, libérés par l’animal en cas de danger ou de stress.

Comprendre son cycle biologique

Pour lutter contre cet animal, il est nécessaire de bien comprendre sa biologie et son cycle de vie pouvant comporter des variables annuelles importantes. L’adulte est un papillon de nuit (imago) mesurant de 4 à 5 cm et très discret. Il émerge de terre l’été et la femelle pond de 80 à 250 œufs disposés en manchon sur deux aiguilles de pin. Un mois après l’éclosion, les chenilles commencent à dévorer méthodiquement les aiguilles. De début janvier à fin avril (selon l’altitude et l’insolation), elles descendent de l’arbre menées par une chenille de tête. Elles cherchent alors un endroit ensoleillé pour s’enfouir sous terre (entre 5 et 20 cm) pour se transformer en chrysalides, avant de devenir le papillon de nuit.

Plusieurs types de luttes peuvent être mis en œuvre :

  • La lutte par pulvérisation aérienne de bactérie est réservée aux grandes surfaces ou surfaces très infestées et doit être conduite par des professionnels.
  • De septembre à janvier, pratiquer l’échenillage mécanique des nids d’hiver et brûler les nids coupés, dos au vent, les poils urticants étant très volatiles lors du brûlage.
  • De novembre à avril, et dès l’apparition des nids d’hiver, poser un piège adapté sur chaque arbre infesté. Ce piège permet la capture des chenilles lors de leur descente vers le sol.
  • De juin à août, les pièges à phéromones sont des traitements écologiques qui peuvent capturer jusqu’à 40% des mâles présents sur le site.

 

Les mésanges et chauve-souris sont des auxiliaires précieux dans la lutte contre la chenille processionnaire, la pose de nichoirs à proximité des pins est donc un moyen simple et complémentaire pour réduire les quantités de chenilles et de papillons.

Précautions à prendre

  • Éviter les zones à risques durant les périodes critiques (entre février et mai)
  • Ne pas toucher les chenilles
  • Ne pas manipuler les nids
  • Informer et surveiller les enfants
  • Éloigner les animaux des processions de chenilles
  • Informer la Mairie lors de repérage de chenilles

le choucas des tours

Le corbeau choucas

Le choucas des tours aussi appelé corbeau choucas, choucas ou corneille des clochers. Le développement des populations de corvidés Choucas des Tours en Côtes d’Armor provoque sur certains territoires des dégâts importants en agriculture sur les jeunes plantations et semis, ainsi que sur les édifices publics. Cependant il s'agit d'une espèce protégée, vous ne devez en aucun cas capturer ou poser des pièges à l'encontre de cette espèce.

A noter : la Mairie est en mesure de traiter les arbres situés dans les espaces publics mais elle n’intervient pas chez les particuliers, qui doivent faire appel à un professionnel.

Contact : 

Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGDON) au 02 96 01 37 00.

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Mairie - Place de la mairie

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Vendredi - 8h30 à 12h00 et 13h30 à 17h
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